Règles de sécurité concernant les techniques de tatouage, maquillage permanent et perçage

INFORMATION
ACTIVITÉS SECTORIELLES OU RÉGLEMENTÉES
Mise à jour le 08/08/2024

Principe

Les pratiques du tatouage avec effraction cutanée, du maquillage permanent et du perçage sont encadrées en Principauté. 

Trois conditions générales prévues par la réglementation monégasque sont à respecter : 

  • La formation préalable aux règles d’hygiène et de salubrité assurée par un organisme habilité
  • Les locaux, les règles générales d’hygiène et de salubrité 
  • La déclaration préalable de l’activité auprès du Directeur de l’action sanitaire (Voir la fiche « Déclarer une activité de tatouage, maquillage permanent ou perçage »)

Formation des personnes mettant en œuvre ces techniques

Les personnes mettant en œuvre les techniques de tatouage par effraction cutanée, de maquillage permanent et de perçage corporel doivent avoir suivi une formation préalable aux règles d’hygiène et de salubrité, assurée par un organisme habilité.

Le contenu de la formation est détaillé en annexe de l’Arrêté ministériel n°2012-197 du 5 avril 2012 relatif à la pratique du tatouage avec effraction cutanée, du maquillage permanent et du perçage.

Règles d’hygiène et de salubrité

Des règles générales d’hygiène et de salubrité sont définies en annexe de l’Arrêté ministériel n°2012-197 :

  • Du tatouage par effraction cutanée, y compris de maquillage permanent (Annexe 3, I)
  • Du perçage corporel (Annexe 3, II)
  • Du perçage du pavillon de l’oreille et de l’aile du nez par la technique du pistolet perce-oreille (Annexe 4)

Les locaux où sont mises en œuvre ces techniques doivent être adaptés.

Les procédures d’hygiène des mains et de préparation de la zone à tatouer ou à percer doivent être suivies.

La stérilisation des matériels est également encadrée par un protocole comportant différentes étapes (prétraitement ou pré-désinfection, nettoyage, conditionnement, stérilisation, stockage).

Les déchets issus des techniques, en particulier les gants et appareils en contact avec la peau, sont considérés comme des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) et doivent être stockés et éliminés comme tels.

Les produits de tatouage définis comme « toute substance ou préparation colorante destinée par effraction cutanée à créer une marque sur les parties superficielles du corps humain à l’exception des produits qui sont des dispositifs médicaux » ne doivent pas nuire à la santé humaine.

Déclaration préalable de l'activité au Directeur de l'action sanitaire

Les personnes mettant en œuvre les techniques de tatouage par effraction cutanée, de maquillage permanent et de perçage corporel doivent effectuer une déclaration préalable à la Direction de l’Action Sanitaire.

Enfin, il convient de préciser les règles relatives à l’information préalable des clients et le cas particulier des personnes mineures.

Information préalable des clients

Préalablement à la mise en œuvre de ces techniques, les clients sont dûment informés des risques auxquels ils s’exposent et, après leur réalisation, des précautions à respecter.

Le contenu de cette information est encadré et porte notamment sur les risques infectieux et allergiques ainsi que sur l’aspect éventuellement douloureux et irréversible de l’acte envisagé.

Cette information doit être également affichée de manière visible dans le local où les techniques sont pratiquées et remise, par écrit, au client éventuellement complétée par des indications.

Personnes mineures

Il est interdit de réaliser ces techniques sur une personne mineure sans le consentement du représentant légal.

La preuve du consentement doit être conservée par les personnes mettant en œuvre les techniques pendant trois ans.

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